Fonctionnement de l'école 1892 - 1905
Délibération du 30 octobre 1892 : Entretien et chauffage
(M. le maire) lui donne connaisance en même temps d'une circulaire de M. le Préfet de la Corse, en date du 20 août 1892, par laquelle le conseil municipal est invité à voter les crédits nécessaires à l'entretien et au chauffage de la salle d'école.
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Considérant qu'il est indispensable d'assurer l'entretien de la salle d'école ainsi que le chauffage de la classe durant l'hiver, vote à cet effet la somme de trente francs qui sera prélevée sur les fonds disponibles de la commune et mise à la disposition de l'instituteur dès que la présente délibération aura été approuvée par M. le Préfet de la Corse.
Délibération du 26 novembre 1893 : Création d'une bibliothèque
M. le maire expose qu'il a reçu une demande de l'instituteur demandant un crédit de trente cinq francs pour la création d'une bibliothèque scolaire et prie le conseil de voter cette somme.
Le conseil considérant qu'il est de toute nécessité de doter l'école de Scolca d'une bibliothèque scolaire vote une somme de trente cinq francs, laquelle sera prélevée sur les fonds disponibles de la commune.
Délibération du 21 janvier 1894 : Maîtresse de couture
Le président donne connaissance au conseil d'une circulaire de M. le Préfet de la Corse, en date du 10 janvier 1894, par laquelle le conseil est invité à faire connaître s'il désire le maintien de l'instituteur ou bien son remplacement par une institutrice. Dans le premier cas une somme de 80 francs devra être votée annuellement sur les fonds de la commune pour le traitement de la maîtresse de couture.
Le conseil, considérant que l'école de Scolca est trop nombreuse pour être confiée à une institutrice se prononce nettement pour le maintien de l'instituteur.
D'autre part, le conseil prend l'engagement de voter annuellement la somme de 80 francs pour le traitement de la maîtresse de travaux à l'aiguille et exprime le voeu que ce service soit confié à la femme de l'instituteur.
En 1894, l'instituteur présent à Scolca se nomme MATTEI Nonce, il est probable que la délibération fasse référence à son épouse Marianne née FRANZINI.
Délibération du 3 mai 1894 : Maîtresse de couture
Le président donne connaissance au conseil d'une lettre de M. le Sous-Préfet de Bastia, invitant le conseil à voter la somme de 80 francs pour le traitement de la maîtresse de couture en 1894 et à décider qu'une pareille somme sera inscrite annuellement au budget.
Le conseil,
Considérant que la commune ne jouit pas des moyens nécessaires pour s'imposer annuellement la somme de 80 francs,
Considérant d'autre part que le maintien de l'instituteur est indispensable à la direction de l'école mixte, à cause du grand nombre des élèves,
Considérant enfin que l'instituteur, consulté à cet effet, pour l'engagement de faire faire par sa femme, le service de maîtresse de couture à titre purement gratuit,
Dès lors, rien ne s'opposant au maintien de l'instituteur sans qu'il y ait lieu d'imposer la commune,
Délibère,
Art. 1er. L'administration académique est priée de maintenir l'instituteur à la tête de l'école de Scolca et d'autoriser en même temps sa femme à remplir à titre purement gratuit les fonction de maîtresse de couture.
En 1894, l'instituteur présent à Scolca se nomme MATTEI Nonce, il est probable que la délibération fasse référence à son épouse Marianne née FRANZINI.
Délibération du 18 novembre 1894 : Bail de la maison d'école
M. le maire expose que l'acte de bail de la maison d'école expire le premier février prochain et il invite le conseil à déléguer un de ses membres pour signer un nouveau bail au nom de la commune.
Le conseil, à l'unanimité des membres présents, charge M. Battistini maire de prendre dès à présent toutes les dispositions nécéssaires pour assurer un bon logement à l'instituteur ainsi qu'une bonne salle d'école et lui donne à cet effet plein pouvoir de signer un acte de bail au nom de la commune dont il est constitué le représentant.
Délibération du 19 janvier 1896 : Cours d'adultes
M. le maire invite le conseil à voter les frais de chauffage et d'éclairage pour les cours d'adultes déjà en exercice ainsi qu'une subvention au directeur de ces cours.
Le conseil, considérant qu'il serait impossible d'obtenir une subvention de l'état sans avoir voté les fonds pré-cités, vote ; 1er une somme de dix francs pour les frais de chauffage et d'éclairage ; 2ème une somme de vingt francs pour subvention au directeur de ces cours.
Ladite somme de trente francs sera mandatée au nom de l'instituteur dès que la présente délibération aura été approuvée par M. le Préfet de la Corse.
Délibération du 22 mars 1896 : Maîtresse de couture
Le président donne connaissance au conseil d'une lettre de M. le Préfet de la Corse en date du 12 mars 1896, par laquelle l'assemblée communale est invitée à voter la somme de quatre-vingt francs, montant de l'indemnité à allouer à la maîtresse de couture pour l'année 1895.
Le conseil,
Après avoir donné acte de cette communication,
Considérant que si l'article 46 de la loi du 25 jullet 1893 met à la charge des communes le traitement de la maîtresse de couture, il n'entre pas dans l'esprit de la loi d'en faire une obligation absolue pour ces dernières.
Qu'en effet la plus grande latitude leur est laissée entre le choix d'un instituteur ou d'une institutrice à la tête de l'école mixte ;
Attendu que si la commune demande que l'école mixte soit dirigée par une institutrice, le traitement de la maîtresse de couture ne lui incombe pas tant que l'école reste dirigée par un instituteur ;
Attendu que les fonds de subvention ont été votés par le Parlement à cet effet ;
Considérant qu'à la suite de cette interprétation de la loi et sur le refus du conseil municipal de voter le traitement de la maîtresse de couture, cette dernière fût relevée de ses fonctions en 1894 ;
Considérant que la maîtresse de couture nommée à ces fonctions par arrêté de M. le Vice-Recteur de la Corse en date du 23 février 1895 n'a pas été installée par l'autorité locale pour défaut de ressources budgétaires, fait dont l'administration a été informée en son temps ;
Attendu qu'il résulte de ces considérations que la commune n'est liée par aucun engagement envers la maîtresse de couture ;
Délibère
Article 1er. Aucun crédit n'est voté pour payer l'indemnité à allouer à la maîtresse de couture pour l'année 1895.
Délibération du 19 septembre 1897 : Maîtresse de couture
Le président donne connaissance au conseil d'une lettre de M. le Préfet de la Corse en date du neuf courant, par laquelle l'assemblée communale est invitée à voter la somme de soixante francs, montant de l'indemnité à allouer à l'ancienne maîtresse de couture pour les trois premiers trimestres de l'année 1896 ;
Le conseil,
Après avoir donné acte de cette communication ;
Considérant que Madame Silvagnoli, ancienne maîtresse de couture, fut nommée à ces fonctions par arrêté de M. le Vice-Recteur de la Corse en date du 23 février 1895, mais qu'elle n'a jamais été installée par l'autorité locale qui n'approuvait pas cette nomintation contraire, du reste, à une délibération du conseil municipal en date du 21 janvier 1894 dûment approuvée par M. le Préfet de la Corse le 5 octobre 1894 ;
Attendu qu'il résulte de ces considérations que la commune n'est liée par aucun engagement envers Madame Silvagnoli ;
Délibère :
Art. 1er : Aucun crédit n'est voté pour payer l'indemnité réclamée par Madame Silvagnoli, ancienne maîtresse de couture, pour les trois premiers trimestres de l'année 1896.
Délibération du 05 juin 1898 : Indemnité de logement
Le président communique au conseil une lettre de M. l'Inspecteur primaire de Calvi priant la commune de voter à l'instituteur une indemnité spéciale représentative de 93,75 francs pour le logement de l'instituteur
Le conseil considérant qu'il manque à la somme déjà inscrite au budget de 1898 la somme de 28,75 pour parfaire le montant de l'indemnité de logement à allouer à l'instituteur pour l'année courante ;
Délibère :
La somme de 28,75 francs sera prélevée sur les fonds disponibles de la commune et sera mandatée, après approbation de la présente délibération, au nom de l'instituteur à raison de moitié par semestre.
Délibération du 11 septembre 1898 : Maintien de l'instituteur
Le président donne lecture au conseil d'une lettre de M. le Préfet de la Corse en date du 28 juillet 1898, relative au traitement des maîtres de couture ;
Le conseil :
Demande le maintien de l'instituteur.
Délibération du 26 février 1899 : Mobilier scolaire
M. le maire expose au conseil que le mobilier et le matériel scolaire de l'école mixte de Scolca est notoirement insuffisant et en très mauvais état, ainsi que l'ont fait remarquer à différentes reprises M. l'Instituteur de la commune et M. l'Inspecteur primaire de la circonscription de Calvi, lors de la dernière visite à l'école communale le 31 janvier dernier.
En conséquence, il prie le conseil de vouloir bien voter la somme de cent trente francs nécessaires à l'achat et à la confection de trois tables-bancs en bois de châtaignier, d'un tableau noir ardoisé double face, de deux chaises et d'un bureau pour le maître. Le surplus sera affecté, sur la demande de M. l'Inspecteur primaire de Calvie, à l'achat de livres pour la bibliothèque scolaire.
Le conseil
Considérant que l'exposé de M. le maire est bien fondé ;
Que réellement le mobilier scolaire ainsi que le matériel sont tout à fait insuffisants pour les cinquante sept élèves qui fréquentent actuellement régulièrement l'école mixte communale ;
Considérant que M. l'instituteur de la commune demande le vote de la somme précitée pour l'intérêt de l'école ;
Délibère
Art. 1er. La somme de cent trente francs sera prélevée sur les fonds commmunaux pour être destinée à l'achat des meubles scolaires précités.
Art. 2ème. Le conseil demande l'autorisation de traiter de gré à gré avec un homme de l'art.
Art. 3ème. La présente délibération sera transmise d'urgence à M. le Préfet pour recevoir l'approbation préfectorale.
Délibération du 26 novembre 1899 : Bail de la maison d'école
En cette même séance M. le Maire expose que l'acte de bail de la maison d'école est expiré, il invite le conseil à déléguer un de ses membres pour signer un nouveau bail au nom de la commune.
Le conseil, à l'unanimité des membres présents, charge M. Bonetti Jean Toussaint, adjoint municipal, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer un bon logement à l'instituteur et lui donne à cet effet plein pouvoir de signer un acte de bail au nom et pour le compte de la commune avec le sieur Battistini Appien, Maire pour la maison isolée située en face à la principale rue de la commune, entre les deux hameaux (Scolca et Erbaggio) pour une période de neuf années à partir du 1er janvier 1900, jusqu'au 1er janvier 1909 pour le prix annuel de cent cinquante francs payables en deux termes égaux à la fin de chaque semestre, sur mandat du maire sur les fonds destinés à l'enseignement primaire de cette commune.
Délibération du 1er juillet 1900 : Mobilier scolaire
Sur la proposition de M. le Maire tendant à voter la somme de cent trente francs déjà votée dans une délibération en date du vingt six février mil huit cent quatre vingt dix neuf et n'étant pas encore retirée, le conseil municipal à la majorité approuve la proposition de M. le maire et note ladite somme.
Délibération du 08 juin 1902 : Maison d'école
Le président donne ensuite connaissance d'une lettre de M. le préfet concernant les constructions scolaires en date du 14 janvier 1902. Le conseil municipal, à la majorité, proposerait à l'administration l'achat de la maison qui sert actuellement de maison d'école. Le propriétaire serait d'accord à la vendre à cet effet et demande une visite de qui de droit
Délibération du 14 juin 1903 : Création d'une école de filles
Le président donne ensuite connaissance au conseil municipal la nécessité d'une formation d'une école de filles, la commune ayant l'effectif (508) voulu par la loi et le nombre des élèves étant trop nombreux, il est indispensable d'une école de filles.
Le conseil, considérant que la commune est arrivée à l'observation de la population de 508 habitants, et la création d'une école des filles est trop indispensable par rapport au nombre des élèves, le conseil municipal approuve, à la majorité, la création de cette école
Délibération du 30 avril 1905 : Poste d'instituteur
« M. le président donne connaissance à l'assemblée qu'il demande auprès des chefs de l'instruction publique un poste d'instituteur pour la commune de Scolca, la commune possédant 508 habitants, 70 garçons d'âge scolaire, 55 fréquentent régulièrement l'école, L'instituteur, malgré son zèle, ne peut pas arriver à hauteur de la tâche.
Le conseil, à l'unanimité, approuve les paroles du maire. »
Délibération du xx juin 1905 : Achat de deux bancs
« M. le président donne connaissance au conseil que l'école de garçons manque deux classes, et que les enfants restent assis par terre, et qu'il serait très urgent de voter la somme de cinquante francs pour l'achat de ces deux bancs.
Le conseil, à l'unanimité, vote la somme proposée par le maire. »
Délibération du 31 décembre 1905 : Poste d'instituteur
« M. le président donne connaissance à l'assemblée qu'il est d'intérêt commun de solliciter auprès des chefs de l'Instruction publique un poste d'instituteur pour la commune de Scolca, la commune possédant 508 habitants, 80 garçons, 67 pour cent fréquentent régulièrement l'école. L'instituteur, malgré toute sa bonne volonté et son zèle ne peut pas arriver à hauteur de sa tâche.
Le conseil,
Le conseil approuve à l'unanimité l'exposé du maire.»