Biens Paroissiaux
Conseil municipal du 10 mars 1907 : Location du presbytère
M. le Président donne connaissance au conseil d'une circulaire de M. le Préfet de la Corse concernant la location des presbytères communaux.
Le conseil, à l'unanimité moins deux voix et malgré l'avis du maire, maintient le presbytère (et cela gratuitement) à la disposition du desservant de Scolca
Conseil municipal du 22 novembre 1908 : Evacuation du presbytère
M. le président donne lecture d'une lettre de M. le Sous Préfet l'invitant à provoquer une délibération du conseil municipal autorisant le maire de poursuivre par toutes les voies de droit l'évacuation du presbytère communal prescrite par la circulaire du 8 octobre dernier de Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des Cultes.
Monsieur le président invite ensuite le conseil municipal de prendre une délibération à ce sujet.
Le conseil, considérant qu'il est contre les intérêts de la commune que le presbytère communal soit récupéré gratuitement par M. le desservant de la paroisse, délibère :
Le conseil municipal autorise M. le maire de poursuivre par toutes les voies de droit l'évacuation du presbytère communal prescrite par M. le Garde des Sceaux.
Sur la demande de M. le conseiller Acquaviva François Louis, le conseil décide que cette autorisation n'aura d'effet qu'après que le maire aura entretenu le desservant de la paroisse au sujet du prix du loyer du dit immeuble.
La délibération concernant l'évacuation du presbytère ayant eu lieu au scrutin secret sur la demande de M. le conseiller Battistini. Le dépouillement a donné le résultat suivant : six ont voté "non".
Monsieur le maire, Franchi Ange Toussaint, adjoint, Franchi Don Charles, Antoniotti Jean Simon, Bonetti, Perfetti ont voté à main levée pour autoriser le maire à s'entendre avec le curé.
Séance du 5 juin 1933 : Eglise du village
M. le Maire donne connaissance au Conseil de la subvention de mille francs accordée par le Conseil Général dans sa séance du 1er octobre 1932 pour réparations de l'Eglise, fait connaître l'état lamentable de la toiture de l'Eglise, donne lecture d'un devis relatif aux dites réparations et invite le Conseil à donner son avis.
Le Conseil
Décide d'employer la somme de mille francs aux réparations de la toiture de l'église, suivant le devis présenté :
10 poutres à 20 francs 200 francs
4 m² de planches à 25 francs 100 francs
2 m3 de tuiles à 50 francs 100 francs
6 sacs de chaux à 20 francs 120 francs
60 décalitres de sable à 1,50 francs 90 francs
13 journées de travail à 30 francs 390 francs
Total 1000 francs
Séance du 15 mars 1934 : Eglise du village
Le Président donne connaissance au Conseil de la subvention de 2000 francs accordée par le Conseil Général dans sa séance du 30 novembre 1933 pour travaux de réfection de la toiture de l'Eglise, fait connaître l'état lamentable de la toiture de l'Eglise, donne lecture d'un devis relatif aux dites réparations et invite le Conseil à donner son avis.
Le Conseil
Décide d'employer la somme de 2000 francs aux réparations de la toiture de l'église, suivant le devis présenté :
4 poutres à 20 francs 80 francs
4 m² de planches à 25 francs 100 francs
5 m3 de tuiles à 50 francs 250 francs
10 sacs de chaux à 15 francs 150 francs
8 sacs de ciments à 20 francs 160 francs
200 décalitres de sable à 1,50 francs 300francs
32 journées de travail à 30 francs 960 francs
Total 2000 francs
Séance du 9 octobre 1938 : Gardiennage de l'église
Le Président expose qu'à la suite d'un oubli il n'a pas été prévu au budget 1938 de crédit pour le gardiennage de l'église.
Le Conseil, ouï l'exposé de son Président qu'il approuve, décide qu'une somme de deux cents francs sera prélevée sur le crédit de 300 francs figurant au budget 1938 pour dépenses imprévues, pour payer le Gardien de l'église.
Conseil municipal du 16 juillet 1983 : Eglise du village
M. Montenot, architecte des Bâtiments de France, s'est rendu à Scolca, fin juin, en compagnie de M. Dongradi auquel s'était jointe Mme. Picchioli.
M. Montenot, après un examen technique a précisé que le choeur menaçait de se détacher de la partie centrale de la bâtisse. Ses services ont ouvert un dossier. A ce jour aucune réponse ne nous ait parvenue. Il sera fait diligence pour le rappeler à sa mission. D'autre part, pour mettre en cours une demande de dossier de subvention, des contacts avec les services du département seront pris dans l'immédiat.