Tables de la confrérie
Tavolla
dei
Fratelli della Confraternitta di Scolca
Les confréries religieuses de Corse possèdent, dans leur grande majorité, une histoire séculaire. Les plus anciennes, nées dans la mouvance franciscaine du Moyen Âge, sont les héritières des "battuti" (flagellants). Les autres peuvent s'apparenter à trois générations distinctes : - celle du concile de Trente, - celle de la Révolution française , - celle de 1870 à nos jours. Très tôt, les prédications franciscaines reçurent un accueil favorable en établissant des correspondances simples entre les actes des saints et la vie de chacun. Ce grand mouvement donna naissance à de nombreuses compagnies de "battuti". Instituées vers 1260, elles se développèrent au XIVe siècle. Leurs membres, pénitents, allaient en procession de village en village, en se fouettant mutuellement.
Le pape Clément VIII mit fin à ces pratiques. Puis, le concile de Trente (1545 à 1563) fixa quelques règles nouvelles dans l'organisation des confréries. L'impulsion de ce mouvement fut sans doute donnée en 1574 par saint Alexandre Sauli, évêque et apôtre de la Corse. Au XVIIIe siècle, chaque commune de Corse possédait au moins une confrérie.
Supprimées par une loi du 18 août 1792, elles réapparaissent après le Concordat. Elles sont tolérées sous l'Empire et plusieurs se reconstituent à la Restauration. De la fin du XIXe siècle au début du XXe, les compagnies sont florissantes, puis nombre d'entre elles disparaissent.
En 1957, Mgr Llosa, évêque d'Ajaccio, promulgue une ordonnance destinée à les réorganiser.
FlashPress - Infocatho : http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefcareme/rjc04conco.html
La liste des participant à la confrérie se trouvait sur une table en bois ouvragé. Il en reste deux traces, l'une est datée de 1891, la seconde est plus récente et date des années 1920 (date estimée à partir des relevés de naissance et de décès des participants).
Les noms sont inscrits soit sur une feuille de papier, soit directement sur le bois de la tablette et sont encore lisibles.
01. Antoniotti Jean Simon
02. Antoniotti Ange Paul
03. Bonetti Benoît
04. Casaccoli Jacques
05. Casaccoli Pierre Joseph
06. Casaccoli Pierre Dominique
07. Caniffi Joseph Marie
08. Franchi Joseph louis
09. Franchi François
10. Franchi Antoine André
11. Franchi Jean Philippe
12. Franchi Laurent
13. Felici Jacques André
14. Graziani Simon
15. Graziani Denis
16. Graziani Gabriel
17. Guerrini Antoine
18. Guerrini Fioravanti
19. Lega Jean Baptiste
20. Mattei Jourdan
21. Mattei Xavier
22. Paolini Jean Baptiste
23. Paolini Michel
24. Perfetti Félix
25. Perfetti Joseph de Rose
26. Perfetti Antoine toussaint
27. Perfetti Jacques André
28. Perfetti Sébastienne
29. Perfetti François Marie
30. Perfetti Setimo Auguste
31. Perfetti Octave
32. Perfetti Antoine Louis
33. Perfetti Constantin
34. Perfetti Sextius
35. Romani Vincent
36. Romani Santo
37. Silvagnoli Paris Antoine
38. Vignoli Joseph
La table la plus ancienne, celle de 1891, ne comporte que des noms et prénoms féminins et est intitulée :
Tavola della confraternita delle sorelle di Scolca
01.
02.
03.
04.
05. BATTISTINI Suzanna
06.
07.
08. CASACOLI Giovana
10. FRANCHI Bastiana
11.
12. FRANCHI Saveria
13. GRAZIANI Anna Maria
14. BONETTI Barbara
15. BONETTI Francesca Maria
16. ANTONIOTTI Antonia
17. FRANCHI Angela Maria
18. FELICI Maria
19. CIAVATTI Felice
20. CIAVATTI Giulia Maria
21. MATTEI Bastiana
22. VIGNOLI Gloria
23. MARTINI Agostinia
24.
25. BATTISTINI Maria
26.
27. PERFETTI Maria
28. CIAVATTI Annonziada
29. ORSONI Angela Santa
30.
31. CERANI Angela
32.
33. MATTEI Catalina
34. FRANCHI Girolama
35. MARTINI Angela Santa
36.
37. FRANCHI Rosa
38. CANIFFI Elisabetta
39. BONETTI Giovanna
40. MATTEI Pefania
41.
42. FRANCHI Biolenta
43. MATTEI Beatrice
44. ANZIANI Anastasia
45. LUCCIONI Angelina
46. GRAZIANI Rosa
47.
48. PERFETTI M. Domenica
49. BONETTI Catalina
50. POMPEANI Domenica
51. POMPEANI Elisabetta
52. CIAVATTI Anna
53. CIAVATTI Lauda Maria
54. CIAVATTI Teresa