Fonctionnement de l'école 1921 - 1935
Conseil municipal du 26 février 1922 : Mobilier scolaire
Le conseil,
Entendu le double exposé de M. le maire concernant :
1er. La mauvaise situation en laquelle se trouve le mobilier scolaire (tables et bancs) des deux écoles spéciales de la commune ;
2ème. La situation du logement des maîtres ;
Considérant d'une part, que le mobilier scolaire des écoles est très mauvais, qu'il est très incommode et tombe de vétusté et qu'il ne répond plus qu'imparfaitement aux besoins de l'heure présente, qu'on ne peut admettre qu'une pareille situation dure plus longtemps et que le mobilier reste mauvais ou même dangereux ;
Considérant d'autre part que le logement destiné aux maîtres de la commune aurait besoin de quelques légères réparations( pose de 19 vitres, mise en état d'une cheminée, consolidation d'une cloison séparant la salle d'école des filles d'une chambre à coucher) qu'il y aurait intérêt à effectuer dès à présent ;
Considérant qu'on empêcherait ainsi la situation de s'aggraver et de ce fait on éviteraitt, à un moment donné, de se trouver dans l'alternative ou d'engager de fortes dépenses peu en rapport avec les ressources de la commune ou de fermer l'école ;
Décide d'inscrire au budget additionnel un crédit de trois cents francs permettant !
1er. En ce qui concerne le mobilier scolaire :
la fabrication de deux tables bancs, une pour l'école des garçons, une pour l'école des filles ;
la fabrication d'un tableau noir pour l'école des filles
la réparation des tables bancs qui pourraient après réparation être utilisées encore pendant quelque temps
2eme. En ce qui concerne le logement :
la pose de 19 vitres
la mise en état de la cheminée de la salle à manger
la consolidation d'une cloison séparant l'école des filles d'une chambre à coucher.
Conseil municipal du 5 novembre 1922 : Indemnité de logement
M. le Président déclare la séance ouverte et donne lecture au conseil municipal de la lettre de M. le Sous Préfet de Bastia datée du trenteoctobre dernier, l'invitant à convoquer extraordinairement l'assemblée communale à l'effet d'adopter par délibération spéciale le taux des indemnités de logement des instituteurs et institutrices à la somme annuelle de deux cents francs, taux paraissant applicable avec l'importance de notre commune, sous réserve bien entendu des augmentations prévues par l'article 2 du décret du 21 mars 1922 en faveur des instituteurs et institutrices mariées ou veuves avec enfants.
Le conseil, ouï la lettre de M. le Sous Préfet de Bastia et l'exposé de M. le maire, à l'unanimité des membres présents est d'avis d'adopter le taux annuel de deux cents francs pour indemnité de logement du personnel enseignant de la commune ; le taux fixé ne devenant applicable que le jour où les locaux actuels seraient reconnus insuffisants ou impropres à leur destination.
Session ordinaire du 25 février 1923 : Matériel scolaire
Le conseil :
Entendu la lecture d'une note émanant de la sous-préfecture de Bastia en date du 15 janvier 1923, faisant suite à une lettre de M. le Préfet de la Corse relative à une décision du conseil départemental de l'enseignement primaire prise le 15 décembre dernier ;
Considérant que conformément à cette décision M. le Préfet a alloué une subvention de 25 francs aux deux écoles de la commune pour achat de matériel scolaire ;
Considérant que le payement de cette subvention ne peut intervenir que dans la production d'une délibération portant vote de la somme correspondante ;
Décide le vote de cette somme de vingt-cinq francs.
Le conseil,
Entendu M. le Maire sur la nécessité qu'il y aurait à effectuer quelques réparations (pose de neuf vitres) à l'ancien presbytère ;
Considérant qu'une somme de vingt-cinq francs a été nécessaire, décide l'inscription de cette somme sur le budget de la commune.
Le conseil,
Entendu l'exposé de M. le Maire concernant la situation du mobilier scolaire et du matériel d'enseignement des écoles de la commune ;
Considérant que la confection d'un banc à l'école des filles s'impose ;
Considérant d'autre part qu'il serait nécessaire de doter les écoles d'un globe et d'une carte murale ;
Décide d'insérer au budget de la commune la somme de cent francs nécessaire à la confection d'une table banc et à l'achat du globe et de la carte.
Séance du 22 novembre 1925 : Logement de l'instituteur
M. le maire fait connaître au conseil que l'instituteur de la commune n'est pas logé et qu'il y a lieu, en conséquence, de lui allouer une indemnité représentative.
Le conseil, considérant que la commune est tenue de fournir à l'instituteur le logement en nature ou une indemnité représentative,
Considérant que la commune ne fournit pas le logement à l'instituteur,
Considérant que l'indemnité de logement a été fixée, pour la commune de Scolca, à deux cents francs par le Préfet de la Corse,
Vote une indemnité annuelle de deux cents francs à l'instituteur de la commune pour l'indemnité représentative de logement, à partit du 1er janvier 1925, date à laquelle l'instituteur a été nommé dans la commune.
Séance du 25 septembre 1927 : Caisse des écoles
M. le Maire appelle l'attention de l'Assemblée sur l'obligation d'établir, dans la commune, une Caisse des Ecoles, par application des dispositions de l'article 17 de la loi du 28 mars 1882 et l'invite à voter, dès à présent, sur les ressources disponibles de la commune, un crédit qui formera le premier fonds disponible de la Caisse.
Le Conseil Municipal, ouï l'exposé de M. le Maire,
Considérant que l'oeuvre dont il s'agit à pour but de stimuler les familles pour l'instruction de leurs enfants, de faciliter la fréquentation régulière de l'école, de rendre plus nombreuses et plus fréquentes les récompenses destinées aux élèves studieux, et de leur donner libéralement toutes les fournitures classiques qui leur sont nécessaires,
Délibère qu'il sera créé dans la commune de Scolca une Caisse des Ecoles administrée conformément aux dispositions de la circulaire ministérielle du 29 mars 1882, vote au budget primitif un crédit de deux cents francs imputable sur les ressources communales pour former la première dotation de la Caisse.
Séance du 6 octobre 1929 : Coéducation
Le maire, après avoir exposé les avantages de la coéducation fait connaître qu'il serait bon qu'il y ait lieu de demander que la coéducation soit autorisée dans la commune et invite le Conseil à donner son avis.
Le Conseil, ouï l'exposé de M. le Maire ;
Considérant que la coéducation est la meilleure organisation pédagogique et qu'il n'y a aucun inconvénient à son application ;
Demande que la coéducation soit autorisée dans la commune.
Séance du 24 décembre 1933 : Caisse des écoles
Le Président fait connaître au Conseil qu'un crédit de 400 francs avait été inscrit au budget additionnel de 1933 pour la caisse des écoles de la commune, que le dit crédit n'a pas été approuvé faute d'avoir voré par délibération spéciale, que les crédits affectés à la caisse de écoles sont employés à l'achat de fournitures scolaires pour les élèves, que la commune compte de nombreux élèves de familles nécessiteuses et invite le Conseil à donner son avis.
Le Conseil,
Considérant que la commune compte de nombreuses familles nécessiteuses, qu'il y a lieu par conséquent de fournir gratuitement les fournitures scolaires aux élèves de ces familles ;
Demande que le crédit de quatre cents francs relatif à la Caisse des Ecoles soit maintenu au budget additionnel de 1933 et qu'il soit mandaté sur l'excédent du dit budget.
Séance du 24 décembre 1933 : Indemnité de logement
Le Président fait connaître au Conseil que l'institutrice non logée à droit à l'indemnité représentative de logement portée à 200 francs pour la commune, qu'arrivée le 1er octobre 1932 elle n'a pas perçue l'indemnité pour le 4ème trimestre 1932, la dite indemnité n'ayant pas été fournie au budget additionnel de 1933, qu'il y a lieu par conséquent de voter l'indemnité afférente au 4ème trimestre soit 50 francs et invite le Conseil à donner son avis.
Le Conseil,
Considérant que l'indemnité de logementrevenant à l'institutrice pour le 4ème trimestre 1932 s'élève à la somme de cinquante francs ;
Décide d'inscrire cette somme au budget additionnel de 1934.
Séance du 15 mars 1934 : Coéducation et gémination
Le Président donne connaissance au Conseil de la lettre de M. le Préfet relative à l'application de la loi du 12 février 1933 concernant la gémination de deux écoles existant actuellement à Scolca.
Le Conseil ouï l'exposé de son Président qu'il approuve dans toute sa teneur,
Considérant que la coéducation est la meilleure organisation pédagogique et qu'il n'y a aucun inconvénient à son application ;
Demande qu'elle soit pratiquée dans la commune conformément à la loi du 12 février 1933.
Extrait de la loi : Le cours préparatoire, le cours élémentaire sont assurés par une institutrice mariée, mère de famille le plus souvent, comprenant la nature et l’âme de l’enfant, sachant diriger ses premiers pas vers la voie du savoir, sachant l’aimer et lui inculquer les premiers éléments de l’instruction et de la morale. Avec le système des écoles géminées nous confions les plus petits à une mère. C’est vous dire le résultat qu’on peut en attendre.
Séance du 20 mai 1934: Indemnité de logement
Le Président fait connaître au Conseil que l'institutrice non logée à droit à l'indemnité représentative de logement portée à 200 francs pour la commune, qu'elle n'a pas perçue l'indemnité pour l'année 1933, la dite indemnité étant portée au budget primitif pour l'exercice 1933 n'a pas été approuvée, qu'il y a lieu, par conséquent, de voter l'indemnité afférente à l'année 1933 et invite le Conseil à donner son avis.
Le Conseil,
Considérant que l'indemnité de logement revenant à l'institutrice pour l'année 1933 s'élève à la somme de 200 francs, décide d'inscrire cette somme au budget additionnel de 1934.